En fait c’est pas juste la forêt qui se faisait défoncer sous Bolsonaro, les autochtones aussi. Les brésiliens parlent maintenant de génocide Yanomami, le terme est galvaudé mais ils ont réellement subit une famine et des exactions. Les millitaires ont laissé les garimperos envahir les réserves du Roraime (au nord ouest de Boa Vista vers le vénézuela). Les chercheurs d’or ont pourri les cours d’eau avec leur mercure et ils ont occupé le territoire des autochtones.

Déplacés de leurs terres et privés d’une aide limitée mais à laquelle ils s’étaient habitués ils ont subi une catastrophe humanitaire, ils sont trop pudiques pour laisser circuler des photos d’eux à moitié en train crever mais certaines images sont sortie. La famine est avérée, ce sont essentiellement les enfants et les vieux qui trinquent.

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Ils étaient en train de disparaitre en silence, encore un mandat de bozonaro et le territoire était libre. Le shéma habituel c’est mine, ensuite des vaches illégale (declarées dans une exploitation légale), une fois que c’est de la savane ils font pousser du soja légalement.

Certains fonctionnaires aiment ça, ils prennent des pots-de-vins pendant la phase illégale, ils en prenent aussi lorsqu’ils régularisent l’exploitation, et la situation finale ce sont de beaux chiffres d’export et de recettes fiscales.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_humanitaire_Yanomami

https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/02/18/voir-des-enfants-du-peuple-yanomami-en-situation-de-famine-est-la-demonstration-qu-il-s-agit-d-un-genocide-premedite_6162395_3232.html

Tout ça pour dire que c’est pas seulement des arbres qui brulent.