Prendre l'avion quatre fois dans sa vie pour réduire la pollution liée à sa mobilité. La proposition de Jean-Marc Jancovici, entendue en mai dernier au micro de France Inter, n'a pas manqué de faire réagir. Mais qu'en...
@affairesdepiasses@Camus
je pense qu’il faut faire attention dans les calculs aux généralités.
Que ce soit pour l’avion ou pour la voiture il faut prendre en compte le type de machine et les conditions.
Pour l’avion il faut considérer aussi qu’actuellement un Paris-Tokyo est très impacté par l’interdiction de survol de la Russie impose une route beaucoup longue.
Enfin, le rural que je suis, ne prend pas sa voiture tous les jours, loin de là.
Votre fil de discussion est très intéressant.
Je pense que dans ce genre de discussion, on est obligés de faire des généralités, personne ne peut prétendre se pencher individuellement sur la situation de 8G être humains, d’autant plus si on regarde ensuite dans le détail le modèle de véhicule utilisé, son niveau de pollution, son état d’entretien, l’état des infrastructures locales, etc…
Je pense que les règles qui seront mises en place seront aussi obligées de couvrir une grande partie de la population pour être efficaces, et ne pourront pas faire dans la dentelle pour prendre en compte chaque situation individuelle.
Enfin, le rural que je suis, ne prend pas sa voiture tous les jours, loin de là.
Le 100km par jour du rural était effectivement une exagération. Mais même malgré ça, on voit vite que malgré une distance exagérée (moyenne de distance parcourue par les français ±12 500km/an), il emmet au final autant voir moins de CO2 que celui qui prend l’avion une fois dans l’année pour aller à Tokyo. Ça me rappelle cette vidéo de Groland.
@affairesdepiasses le problème d’une approche macroscopique c’est qu’effectivement, elle couvrira de manière large les besoins.
Cependant, le risque est de passer à côté pour certaines partie de la Terre.
Le parc automobile n’est pas du tout hétérogène au niveau mondial, et c’est peut-être encore pire pour les avions, puisque les vieux avions parfois interdits en Europe ont été revendus pour utilisation en Afrique.
Pour le rural, la question, c’est quel autre choix que la voiture ?
Le parc automobile n’est pas du tout hétérogène au niveau mondial
J’imagine que tu voulais dire n’est pas du tout homogène OU est très hétérogène ? Si oui, on est d’accord !
Pour le rural, la question, c’est quel autre choix que la voiture ?
Aujourd’hui, aucun.
À mon sens, la mesure à prendre à court terme, c’est la réduction des émissions des voitures. Je pense que Jean-Marc Jancovici a raison sur ce point : on doit produire des voitures plus petites, plus légères, et qui consomment beaucoup moins sans nécessairement d’hybridation. Il me semble que j’avais entendu une interview de Carlos Tavares, le patron de Stellantis, qui dirait qu’il serait aujourd’hui techniquement possible de faire des véhicules qui consomment moins d’1L de carburant aux 100km à condition de les alléger fortement, mais je ne retrouve plus ma source, donc à prendre avec des pincettes : c’est en tout cas vers là qu’on devrait se diriger plutôt que vers l’électrification. En parallèle, il faut augmenter fortement le prix du carburant pour éviter un effet d’aubaine : ma voiture consomme moins, donc je roule plus.
À moyen/long terme, il faut repenser notre mobilité, nos infrastructures, et notre urbanisme. Je n’ai pas vu beaucoup de plans développés dans ce sens, mais de ce que j’en comprends, il faudrait avoir des villes moyennes et denses, reliées entre elles par des réseaux ferrés pour le transport de marchandises et de personnes, et des transports en commun pour les déplacements locaux. Cela ne signifie pas que la voiture aura totalement disparu, il y aura probablement encore des besoins en last mile, mais que son utilisation aura été ultra réduite.
Ce n’est par contre pas quelque chose qui peut se mettre en place en 5 min.
@affairesdepiasses @Camus
je pense qu’il faut faire attention dans les calculs aux généralités.
Que ce soit pour l’avion ou pour la voiture il faut prendre en compte le type de machine et les conditions.
Pour l’avion il faut considérer aussi qu’actuellement un Paris-Tokyo est très impacté par l’interdiction de survol de la Russie impose une route beaucoup longue.
Enfin, le rural que je suis, ne prend pas sa voiture tous les jours, loin de là.
Votre fil de discussion est très intéressant.
Je pense que dans ce genre de discussion, on est obligés de faire des généralités, personne ne peut prétendre se pencher individuellement sur la situation de 8G être humains, d’autant plus si on regarde ensuite dans le détail le modèle de véhicule utilisé, son niveau de pollution, son état d’entretien, l’état des infrastructures locales, etc…
Je pense que les règles qui seront mises en place seront aussi obligées de couvrir une grande partie de la population pour être efficaces, et ne pourront pas faire dans la dentelle pour prendre en compte chaque situation individuelle.
Le 100km par jour du rural était effectivement une exagération. Mais même malgré ça, on voit vite que malgré une distance exagérée (moyenne de distance parcourue par les français ±12 500km/an), il emmet au final autant voir moins de CO2 que celui qui prend l’avion une fois dans l’année pour aller à Tokyo. Ça me rappelle cette vidéo de Groland.
@affairesdepiasses le problème d’une approche macroscopique c’est qu’effectivement, elle couvrira de manière large les besoins.
Cependant, le risque est de passer à côté pour certaines partie de la Terre.
Le parc automobile n’est pas du tout hétérogène au niveau mondial, et c’est peut-être encore pire pour les avions, puisque les vieux avions parfois interdits en Europe ont été revendus pour utilisation en Afrique.
Pour le rural, la question, c’est quel autre choix que la voiture ?
J’imagine que tu voulais dire n’est pas du tout homogène OU est très hétérogène ? Si oui, on est d’accord !
Aujourd’hui, aucun.
À mon sens, la mesure à prendre à court terme, c’est la réduction des émissions des voitures. Je pense que Jean-Marc Jancovici a raison sur ce point : on doit produire des voitures plus petites, plus légères, et qui consomment beaucoup moins sans nécessairement d’hybridation. Il me semble que j’avais entendu une interview de Carlos Tavares, le patron de Stellantis, qui dirait qu’il serait aujourd’hui techniquement possible de faire des véhicules qui consomment moins d’1L de carburant aux 100km à condition de les alléger fortement, mais je ne retrouve plus ma source, donc à prendre avec des pincettes : c’est en tout cas vers là qu’on devrait se diriger plutôt que vers l’électrification. En parallèle, il faut augmenter fortement le prix du carburant pour éviter un effet d’aubaine : ma voiture consomme moins, donc je roule plus.
À moyen/long terme, il faut repenser notre mobilité, nos infrastructures, et notre urbanisme. Je n’ai pas vu beaucoup de plans développés dans ce sens, mais de ce que j’en comprends, il faudrait avoir des villes moyennes et denses, reliées entre elles par des réseaux ferrés pour le transport de marchandises et de personnes, et des transports en commun pour les déplacements locaux. Cela ne signifie pas que la voiture aura totalement disparu, il y aura probablement encore des besoins en last mile, mais que son utilisation aura été ultra réduite.
Ce n’est par contre pas quelque chose qui peut se mettre en place en 5 min.